vendredi 18 février 2011

Facebook, drogue 2.0

J'adore Facebook. Je suis fan de Facebook. C'est même la première page internet que j'ouvre avant ma boite mail. J'ai un rituel bien précis. Je lis les news, je me désole que Anette soit célibataire pour la cinquième fois en deux mois, et que Jocelin soit soudainement marié. Enfin soudainement... c'est vrai qu'objectivement je n'ai aucune idée de ce qu'il a fichu ces 8 dernière années. Mais quand même. Ensuite je regarde ma boite aux lettres, la seule où je ne reçois pas de factures, mes invitations pour la projection lumino theatrale de la compagnie des petits chênes épleurés, mon quota d'amis qui monte et descend en fonction de l'humeur des gens à qui de toute façons je ne parle jamais, les photos qui annoncent les nouvelles tendances des prochaines soirées et bien sûr les fameuses humeur du jour autrefois l'apanache des academyciens sous Raphaelle Ricci. Tous les 3 mois je me rebelle contre l'ergonomie changeante à laquelle de toute façon je m'habituerai toujours plus qu'à la précédente . Ca me prend la journée? C'est pas faux. C'est une perte de temps? C'est pas faux. Mais c'est bien la volonté des réseaux sociaux non de nous rendre accro? Et en matière d'addiction cyber social, Facebook c'est en quelque sorte l'héroine des réseaux. Parce qu'il faut bien l'avouer, Facebook n'a rien inventé. Et pourtant, lui a marché. Je me souviens qu'il y a 5 ans je recevais des tonnes et des tonnes d'invit pour myspace, Hi5, meme viadeo tiens... et je ne me suis jamais inscrite. Parce que je trouvais ça inutile. Chiant. Mal fichu. Et parce qu'il y a 4 ans après un petit voyage, des américains nous ont parlé d'un petit site qui servait à garder le contact, sans me poser de questions je me suis inscrite à ce dénommé facebook, que personne ne connaissait encore en france. Et le voilà le truc. Contrairement à myspace qui me liait à des inconnus, Hi5 à mes potes de tous les jours ou viadeo à l'ante christ que représente pour moi le monde du travail, et bien facebook me proposait la promesse de garder le contact avec des gens que j'ai apprécié, mais que je ne reverrai certainement plus. Bingo. Et pourtant facebook n'a pas été crée pour cela à la base. Oui mais voilà moi, la petite voyageuse que je suis je l'ai trouvé utile pour ça. Et là où il est très fort, c'est que tout le monde y trouve une utilité pour des raisons différentes. Travail. Amis perdus. Reconnaissance d'un art. Il trouve la faille et la comble. Une drogue je vous dis. Et dont il est très dur de se sevrer. C'est assez étonnant de voir qu'il est difficile de passer une journée sans jeter un coup d'oeil sur facebook alors que ma voisine n'a pas donné signe de vie depuis 3 mois et que je ne prends pas la peine d'aller toquer 5 min chez elle pour vérifier que tout va bien. Addiction égale egocentrisme. Facebook sur iphone, facebook en page d'accueil, facebook au cinéma, facebook dans nos conversations, facebook dans notre travail. Facebook dans nos vies. Ou notre vie sur facebook. Parce qu'on le veut bien aussi. Parce qu'on y a gouté et qu'on a succombé. Parce qu'on a beau vouloir décrocher, c'est dur de se sevrer quand on est entouré de drogués. Surtout quand ils sont des millions. Parce qu'on n'y voit pas le danger même si il y est. Parce qu'il faut bien l'avouer c'est une idée marketing géniale et que finalement c'est tout simplement pratique. Alors je suis accro . Je m'appelle Daffy et je suis faceboolic. Et je remplirai les rangs de la première clinique de désintox de réseaux sociaux un jour. À coté des cocainomanes de twitter et des dopés de LinkdIn.
Et je regretterai le temps innocent de l'herbe de copains d'avant.

samedi 5 février 2011

When I die

A little girl with red hair
Playing aroud on a bike she cares
A dog barks, she falls, she wails,
She might be hurt but I don’t care

And I’m sitting there just nearby
Wondering what will I think when I die?

This clumsy country guy from Colorado,
Getting freaking lost in New York ghetto
Asking bashfully for a place to go
But I won’t take time to help you my bro.

And I’m sitting there just nearby
Wondering what will I think when I die?

The old lady pushing her breaking trolley
Collecting plastic bottles to have just a penny
She’s one in a million in this big city
I don’t glance at her, I don’t want to see.

And I’m sitting there just nearby
Wondering what will I think when I die?

And I’m alone in the middle of this crowd
Afraid of the dark, afraid of the empty road
I don’t have faith in what is above.
I don’t have faith in any kind of love.

And I’m sitting there just nearby
Wondering what can I hope when I die?